Ça fait environ un mois que tout a commencé, il est temps de donner quelques nouvelles.
J’y vais dans l’ordre dé-chronologique comme ça au pire si c’est pas fini temps pis.
En plus on a un bouquin « le déchronologue » cadeau de corry.

Alors la on (mush, kim, chrystelle, moi (stoine) et une dixène d’autres) est sur le chantier Albarquel.
C’est un bateau en bois de 20 metres, qui est en chantier du 1er décembre au 4 janvier à Sarilhos Pequenos près de Lisbonne et qui naviguera bientôt vers Marseille.
C’est super de ouf !
Voilou l’adresse du blog : http://logoseve.jimdo.com

Tupamaro est a l’ancre à quelques encablures (une heure ou deux en annexe à rames).
Pour l’ammener jusque là on part un matin en se disant qu’on pourra être sur le chantier l’après midi, on s’est echoués plusieurs fois dont une fois où il a fallu attendre 6h que l’eau remonte. Ensuite on était assisté par kim, ana et marianne en dingy (l’annexe d’Albarquel) pour trouver où aller. Puis on s’est couchés (à 2h du mat’) et le matin (à 6h) on se lève, Arthur repart vers toulouse en stop, et mush et moi on essaie d’aller au chantier avec l’annexe et le moteur. On se perd quelques fois dans les bras du tej et on arrive vers midi, 24h de plus que ce qu’on avait prévu.

Du 8 au 10 dec, nav de porto à lisbonne avec arthur, mush et moi.
Petit vent, deux jours tout tranquille, y a des dauphins, on peut facilement se faire a manger, et en plus on avance pas mal.

Du 4 au 8, escale à porto on est au quai estiva dans le centre touristique de porto, c’est gratos. On a passé 2 demi journées a faire des calculs sur la meilleur façon de régler les amarres en fonction de la marée. Kiko nous rejoint avec ines et juan, on rencontre aussi justine. Ça fait une chouette équipe pour visiter les lieux sympa de porto.
On obtient un message à transmettre à un certain loic (lunettes, roux) qui a un bateau bleu de 7 metres entre les canaries et le portugal du coup depuis on cherche cet inconu.

Du 31 nov au 4 dec, nav de la corogne à porto.
Le 31 on va juste dans une anse en face de la marina ou on était.
Le 1 on décolle en direction du prochain abri à 20 milles, finalement on va jusqu’à corme parce qu’on est chaud. C’est un port de pêche, les pecheurs nous disent les uns apres les autres « il faut bouger, allez là » il y en a un qui nous donne du poisson.
Le 2 on redécolle avec un filet de pêche de récup’ qui pue le poisson, on le laisse trainer dans l’eau pour le laver mais le boute qui l’attachait lache. Au moins comme ca on a testé la non solidité de ce boute.
Apres quelques coups de fil on a une conexion avec kiko qui est a porto, du coup on se dit : « allons a porto ». le 3 on arrive devant le douro mais le courant est trop fort alors on se met a l’ancre à coté en se disant : « on attend que ça se renverse puis on y va » finalement on dort la et on y va le lendemain. On slalom entre les bateaux de touristes, au premier ponton, les flics maritimes nous disent qu’on peut pas rester et nous contrôlent. On continu de slalomer jusqu’au quai estiva.

Du 29 au 31 nov escale à la corogne.
On est à la marina coruna, avec les yatchs de luxe (dont un jaune)
on est 5 a bord puis 3 : mush, arthur,moi et kim et chrytelle qui débarquent et continuent en stop vers lisbonne.

du 25 au 29 nov, traversée du golf de gascogne.
On part de camaret, on vogue on vogue on vogue et hop on arrive !

Bon en vrai je donnerai plus de détails plus tard mais là j’ai déjà beaucoup écrit alors bonne nuit !




Salut là c’est kim!

Trop stylé le récit de stoine. Je vais ajouter quelques trucs :)

Alors déjà, la semaine de chantier pré-départ, on était posé·e·s à Port Launay, enfin je dis “on”, mais en vrai moi j’suis arrivée à la fin, mais faut pas l’dire. Bref on était devant le hangar d’un pote charpentier, qui nous prêtait gentillement son espace et quelques outils (alors MERCI!). Y’a eu gavé de taf de fait sur tupa, vous pouvez voir des photos ici.

Donc après on a bougé de port launay, avec Karina, un bateau de potes qui était pas loin, et on s’est posé·e·s plusieurs jours à Moulin Mer, en attendant une fenêtre météo nous permettant de nous lancer dans la traversée du golfe de gascogne. Mais c’était bien qu’elle arrive tard :) Ça nous a permis de faire encore la gave de travaux sur tupa, et y’en avait bien besoin pour être mieux dans ce petit bateau ! Avec les aller-retours j’ai pu bien m’entrainer à godille, c’est stylé ! Et y’a plusieurs potes qui sont passé·e·s nous voir, ça faisait plaiz! Pis on a eu au moins une aventure rigolote. Genre un soir, avec mush on se dit qu’on va aller faire chépukoi à terre, et le temps était un peu vénère, mais on trouvait que ça allait. Alors on monte dans l’annexe, et hop, on pagaie pis on arrive à terre. Au retour c’était gros gros vent, genre 30-40 noeuds (ça fait euh, 30×1.8km/h), et il faisait nuit, et voilà. La pote repart avec la voiture, et 5 min après on s’apperçoit qu’on a oublié nos bottes dans son coffre, alors elle fait demi-tour. Voilà. Sacré histoire hein ? Nan, blague, en vrai c’est mieux : on a chargé l’annexe de tout ce qu’on avait (5×10L d’eau, 5 sacs de bouffe, mon sac avec ordi et tout, et le sac de mush). Déjà faut savoir que cette annexe prend l’eau, ça veut dire qu’on a les pieds mouillés de plus en plus dedans, donc faut écoper un peu souvent… Mais bon bref. On monte dans l’annexe et c’est partiiiiiiiii pour une aventuuuurreeee !!! Nan en vrai on a pris cher. Déjà le vent et le courant nous trimballaient, et on arrivait pas à trop se rapprocher de tupa, et on fatigait de ouf. Alors on s’est collées à un bateau de pêche, “pour réfléchir”. Pis on s’est reposé 5 minutes, et on est reparties. Faut imaginer un peu une scène comme ça : il fait à peu près noir, y’a quelques lumières sur le port et autour, mais ça nous éclaire pas tant. Y’a beaucoup de vent, donc ça soulève pas mal les vagues et ça fait masse de bruit. Et c’est le début de la nuit, genre 22h. Selon la météo qu’on a regardé le midi, le vent augmente de ouf jusqu’à minuit puis se calme. Mais là il est bien pété, donc on galère de ouf, et on arrive pas à se rapprocher de tupamaro, parce que pour pas se faire embarquer de ouf par le vent et le courant bin on doit pagayer face au vent, hors tupamaro est complètement à gauche de nous quand on fait ça. Alors on retourne au ptit bateau de pêche sur lequel on s’était posées juste avant, et on y monte. On s’y installe après discussion parce qu’on se dit qu’on va ptet attendre un peu, une petite sieste quoi. Mais le vent nous glace et c’est fatigant !! Mais bon on le prend bien, et on se pose sur ce bateau, qui est un petit bateau à moteur de 7m de long, avec une cabine fermée. On ouvre un peu tout pour voir si y’a un moyen de se mettre à l’abri du vent, mais au final on se cale juste là, un peu protégé·e·s du vent par la cabine. On arrive à gueuler 3 mots à stoine, qui accroche des bouts ensemble pour y accrocher un feu à retournement, qui restera allumé et nous donnera une indication de où est tupa. On s’allonge pour essayer de dormir un peu, heureusement on est bien équipées. Puis on se rebouge pour monter l’annexe sur le bateau pour éviter qu’elle se décroche ou se retourne (on avait déjà monté les courses et tout, qui étaient bien emballées dans des sacs poubelles, des fois doublés), et on la cale sur un côté pour qu’elle protège un peu du vent, elle aussi. On dort un peu, on change de place, on redort vite fait, on rebouge, on cause, on analyse la situation, on redort. À un moment un boudin de l’annexe me sert de couchette. Pis plus tard on se réveille, il est vers minuit, l’heure qu’on s’était dit qu’on retenterait, alors mush cherche tupa et me dit “kim viens m’aider à trouver tupa, je suis perdu dans l’orientation des trucs là je crois”, alors on cherche tupa. Et on le trouve pas. WHAT THE FUCK !!! Alors moi je passe dans un état à la fois hahaha c’est drôle et à la fois ohlala keskispaç… Genre si ça s’trouve il est parti s’échouer plus loin, on se défoncer contre les rochers, chépa.

(Ah oui, aussi, à un moment carrément plus tôt, on a pas compris, mais on a vu le genois se lever tout seul !! (le genois c’est la plus grande voile du bateau souvent, elle est à l’avant du bateau, et si elle se lève bin le vent s’y engoudre et si t’as pas envie bin c’est chiant) Mais après on a vu stoine y courir et le rebaisser. Pfiou. Bref, fin de la parenthèse.)

Alors on réfléchi, puis on se dit qu’on va retourner sur la côte pour le chercher. Mais d’abord on appelle chrystelle, à qui on demande de venir, en gros. Et elle vient, on se rejoint sur la côte, et on cherche tupa. Elle le trouve direct !!! Il était 100m plus loin, il avait dérivé… Alors voilà, pour faire court paske là c’est long, on a rejoint stoine, il allait bien, et en gros l’anneau auquel on était accroché, qui lui-même était lesté par un gros bloc de béton, avait cassé, laissant le bateau filer. Mais heureusement le stoine avait mis l’ancre alors le bateau a dérivé avec son ancre, puis s’est miraculeusement arrêté. Et le lendemain pour partir à camaret (ouais ouais on est comme ça nous, le repos c’est pour plus tard, lolilol), on devait relever l’ancre, bin on a mis au moins une heure, à ne pas comprendre pourquoi elle voulait pas remonter !! Et en fait elle était coincée dans une autre ancre, deux ou trois fois plus lourde que la notre… C’était quand même la chance qu’elle soit là ceci-dit j’pense, sinon ptet le bateau aurait filé pendant la nuit, chépa.

Bref voilà j’ai bien kiffé écrire mais j’vais ptet arrêter là !

Y’a des photos par contre : De Port Launay à Moulin Mer

De Moulin Mer à Camaret

3 photos de la traversée, pendant la pétole

Allez bisous


Commentaires :

supeeeer

obrigado!

belle soiree à vous et à demain :)
kiko

chouette d ‘avoir des nouvelles de votre voyage, cela donne un peu envie de vous retrouver.
pou ma part je quitte rennesau debut de la semaine du 15 janvier, et compte me rendre au portugal, et je dois retrouver une copine au canaries.
je me disais, peut être serez vous encore au portugal et l’on pourrait faire un bout de route ensemble?
pour ma part je n’ ai rien de prévu pour le moment à part mon départ. dites moi si cela vous dites
mioau

Han ! Naïce :).

Le perplexus sur le bateau, ça doit être un défi particulier :D ! gingo

hé merci Stoinus, tu me fais voyager d’ici :)

des bizouzous de moi et du baby dans mon ventrus mariannus

Cool votre trip! amusez-vous bien!!

je te laisse le contact du bateau Carina. Ils sont a Lisbonne et leur projet a l’air sympa benj